Kerala Rashta

Messages : 3 Date d'inscription : 15/11/2008 Age : 32

- Nom : Rashta
- Prénom : Kerala
- Age : 18 ans
- Race : Shangrya
- Clan : Lajyoss

- Il y a une foule au marché ; retrouve-t-on facilement votre personnage ?
Kerala ne passe pas inaperçu dans une foule : une gamine en noir, non accompagnée d'adulte et portant un cerceuil sur son dos n'est pas tout à fait discrète... Mais si Kerala est remarquable, les passants l'oublient vite.
En ce qui est dela reconnaitre, ces dernières années Kerala s'est fait une réputation de chasseuse de prime efficace. Elle n'est pas pour autant connu, tout du moins elle est parfois mentionnée dans les conversations et rumeurs dans le milieu des chasseurs de primes et des criminels.

- Votre personnage entre dans une boutique où l'on vend un peu de tout ; vers quoi se dirigue-t-il ?
Le premier endroit où Kerala se dirigue est le rayon des livres. Elle feuillete l'Encyclopédie des plantes mais ne l'achète pas. Après un peu de lecture elle ira faire les courses essentielles (objets magiques + nouriture), et étonnera la vendeuse à la caisse qui se demandera pourquoi cette étrange gamine achète 5 kilos de viande.

- A quoi ressemble votre personnage ?
Petite comme tous les shangryas, Kerala mesure 1m60 (ce qui en fait n'est pas trop mal pour une shangrya). Menue et blonde, Kerala a de sombres yeux marrons. Elle est toujours habillé en noir ou bleu foncé et porte sur son dos un cerceuil métallique où elle cache Malachi, son compagnon, un loup-garou argenté aux yeux rouges, qui lui fait office de meilleur ami, animal de compagnie et occasionnellement nounou. Celui-ci porte une très grande affection pour elle, et peut devenir très jaloux des garçons auquel elle parle...

- Votre personnage doit partir en voyage, qu'emmène-t-il ?
Malachi, bien évidemment ! Depuis que Kerala connais Malachi, elle n'a été séparé de lui qu'une seul fois (de force bien sur), lors de l'affaire Nivan Maleko... Sinon, elle apporte toute les provisions et armes nécéssaire... et une barquette de framboises ! :3 (Kerala aime beaucoup les framboises, Malachi moins...)

- Votre personnage est très intéressé par un objet, mais le prix de ce dernierest excessif que fait-il ?
D'habitude Kerala ne convoite rien de très cher (elle vit pratiquement de rien et n'est pas du tout superficielle donc les bijoux et tout ça ça ne l'intéresse pas, et puis ça attire les voleurs en plus, alors...). Mais si par hasard il y avait quelque chose de très particulier qui l'intéresserait (genre un artfact magique puissant hors de prix), elle méditerais longtemps devant, ferait des calculs par rapport au primes qu'elles pourraient gagner : "et si je tue lui d'ici 2 semaines ?". Puis elle renonce ou revient une autre fois si elle obtient un grosse somme d'argent dans les jours qui suivent.

- Un inconnu bouscule votre personnage dans la rue ; comment réagit-il ?
En général, les gens évitent ne serait-ce de froler cette étrange jeune fille. Mais si par mégarde une personne bousculerait Kerala il aurait le choc de distinctement entendre un grondement menacant provenir du cerceuil qu'elle porte sur le dos. Mais serait à moitié rassuré par le regard doux et inquiet de Kerala ponctué d'un "Oh, excusez-moi ! Est ce que ça va ?"

- Mentalement, qui est votre personnage ?
Kerala est une jeune fille très douce et assez mature. D'apparence taciturne et renfermée, elle est pourtant très affecteuse et ce n'est que ses conditions de vie (et puis toute son histoire généralement) qui l'empêche de vivre une vie tranquille entouré d'un groupe d'ami comme la plupart des jeunes filles de son age. (d'ailleurs Kerala n'est jamais allée à l'école, ses parents lui on appris quelques bases en lecture et en magie, et c'est Shaniyon qui lui a appris le reste)

- En ville, votre personnage se retrouve face à plusieurs personnes qui n'ont pas l'air de lui vouloir du bien ; que fait-il ?
Tout d'abord Kerala ne réagit pas, elle continue son chemin imperturbable. Si ils bloquent son chemin elle leur demande poliment qu'est ce qu'ils veulent. Et si ils attaquent... elle attaque ! Mais elle attendra toujours qu'ils fassent le premier geste.

- Parlez nous un peu du passé de votre personnage.
Kerala est née dans une famille de voyageurs ambulants proposant des spectacles (des saltimbanques quoi). Les Rashta étaient des shangryas dont la réputation étaient d'avoir d'impressionant pouvoirs d'invocation (objets et créatures vivantes) qui servaient entre autres pour leurs spectacles. Ils avaient comme spécialité l'invocation de grand chiens et loups qu'ils invoquaient pour se protéger ou monter lors des longs voyages.
Les parents de Kerala l'élevèrent avec amour mais s'exaspéraient devant son incapacité à utiliser la magie. Tous les petits Rashtas commencent leur éducation sur la magie (et en particulier l'invocation) dés l'âge de 6 ans ; mais Kerala atteint 10 ans sans jamais avoir réussi à invoquer la plus petite souris... Kerala elle même cru qu'elle était dénouée de pouvoir magique car tout les autres enfants de la famille de son âge savait déja invoquer chiens, chats et colombes sans difficulté.
Mais un jour sa famille fut attaqué par des monstres alors qu'ils voyagaient en bordure de la grande jungle de Lajyoss. Ces monstres étaient trop puissants et les Rashtas se faisaient rapidement décemés malgrés leurs chiens et loups.
Kerala, cachée, a assisté avec horreur au massacre de ses parents.La douleur et la haine a débloquer quelque chose en elle et tout à coup elle été dotée d'une puissante magie. Dévorée par la haine, il émanait de la magie maléfique de la petite tête blonde de 10 ans. Dans son élan de fureur elle utilisa sa terrifiante magie pour faire un sort d'invocation.Mais ce ne fut pas un loup (c'était ce qu'elle voulait invoquer) qui apparut, ce fut un loup-garou ! Un grand loup-garou argenté aux yeux rouges, et aux longs membres (Malachi est très filiforme). Elle lui ordonna de "tous les tuer" et Malachi s'éxecuta tuant les monstres et les shangryas restant, d'après les voeux de sa nouvelle maitresse...
Lorsque Malachi l'ai eu tous tués il revint aux pieds de Kerala qui le pris dans ses bras et pleura, le nez dans sa fourrure toute ensanglantée. C'est alors que Shaniyon l'approcha.
Shaniyon est une chasseuse de prime assez puissante, passionée de magie noire. Elle avait été dans la jungle quand elle avait entendu le massacre. Elle allait s'éloigner (elle n'est pas du genre à jouer les superhéroines) quand elle a ressenti l'explosion de magie maléfique. Intrigée, elle s'était rapprochée et a assisté à l'invocation de Malachi ainsi qu'au carnage final. Elle connaissait les loup-garous bien sur (sa passion l'oblige), et donc elle savait très bien que les loup-garous sont censés être éteints depuis des millénaires (s'ils ont même existé, car plusieurs experts affirment que cette espèce n'est que mythique).
C'est ainsi qu'une fois la gamine et sa créature calmées, Shaniyon est sorti de sous les arbres et s'est présentée. Elle a proposé à Kerala de venir avec elle, et celle ci a accepté n'ayant dorénavant plus personne au monde à part Malachi.
Depuis, c'est Shaniyon qui a élevé Kerala. Elle est un peu sa grande soeur, sa mère, sa tante et son mentor à la fois. C'est elle qui a appris à Kerala quasiment tout ce qu'elle sait faire aujourd'hui. c'est aussi ellequi l'a entrainé à boire. La pauvre Kerala a été trainée dans les tavernes dés ses 11 ans... Autant dire que maintenant Kerala est quasi immuniser au grande quantité d'alcool...

- Votre personnage a-t-il de la famille ? Si oui, parlez nous en.
Ben, comme je l'ai déja dis, ils sont morts... Mais les Rashta étaient une grande famille très unie. Les parents de Kerala, eux, étaient du genre stricts mais sympas.

- D'autres choses à ajouter sur votre personnage ?
Hum... pas grand chose et tout à la fois, mais bon, vous verrez bien qui est Kerala de vous même (c'est pas dur, elle est juste une bisounours solitaire en manque d'affection). J'aimerais développer l'histoire de l'affaire de Nivan Maleko avec Tahiri et tout ça, mais comme ça serait trop long de le faire ici je posterais l'histoire au coin des ménestrels.

- Disponibilités : Le week-end et quelques rares fois en semaine, on va dire que je suis généralement moyennement disponible mais que je vais essayer de faire de mon mieux T_T

- Comment avez vous connu le forum ?
Mwahaha ! J'étais sur le précédent Chronicles de Laroya, à la recherche de Koto avec Akyrah et Hichi !

Messages : 3 Date d'inscription : 15/11/2008 Age : 32

"Kerala est en train de rêver. Elle est tranquillement assise dans les gradins d'un grand cirque, à applaudir aux différents numéros avec les autres spectateurs. Mais on annonce le prochain numéro, et Malachi y figure, en tant que monstre/bête de foire. Racontez la scène"

Du bruit, partout. Des applaudissements, des rires, le brouhaha de gens qui parlent. Kerala cligna des yeux, perplexe. Où était-elle ? Elle se pencha et regarda autour d’elle. Un cirque ? Oui, en effet, elle se trouvait assise dans les gradins d’un grand chapiteau. Que faisait-elle ici ? Kerala ne savait pas. Stupéfaite mais curieuse, elle se concentra sur le spectacle. Sous ses yeux ébahis elle vit une femme se faire sciée en deux, vivante.
« C’est quoi le truc ? », se demanda-t-elle. (oui, elle se doutait bien que la femme ne se faisait pas réellement sciée)

Kerala observa avec extase le reste du spectacle défiler : des clowns en couleurs criardes aux exclamations bouffonnes ; des jongleurs sachant maniers aussi bien balles colorées que baton enflammés ou long couteaux aiguisés ; des acrobates aux flamboyants costumes rouges, perchés sur de grands chevaux blancs…
Kerala vit aussi de grands tigres sauter dans des cerceaux de feux, et elle eu un sourire de connaisseuse. Cela lui évoquait le temps de sa petite enfance. Elle se rappellait vaguement des membres de sa famille brandissant de grands cerceaux pour y faire sauter des chiens et des loups, et l’odeur des canins qui se frottaient à elle, loyaux et affectueux.
Des chiens et des loups… Soudain, Kerala se sentit mal à l’aise. Quelque chose clochait… Mais quoi ? Puis, elle mit le doigt dessus : pourquoi se sentait-t-elle si légère ? Cette sensation était désagréable. Kerala sentait que quelque chose lui manquait mais ne réussit toujours pas à comprendre quoi.
Troublée, elle ne vit pas l’agitation sur scène et n’entendit pas les murmures excités du public avant qu’un présentateur annonca au haut-parleur.
« ET MAINTENANT, MESDAMES ET MESSIEURS, LE CLOU DU SPECTACLE ! CELUI QUE VOUS ATTENDEZ TOUS : LA CREATURE ! TROUVEE DANS LA PROFONDE JUNGLE DE LAJYOSS, CETE BÊTE EST LA DERNIERE DE SA RACE MYTHIQUE. JE VOUS PREVIENS MESDAMES, CETTE CREATURE EST HAUTEMENT DANGEUREUSE ET AGRESSIVE. MAIS N’AYEZ CRAINTE, VOUS ÊTES EN SECURITE, LE MONSTRE EST BIEN SECURISE ! »

Kerala fronça le nez de dégout ; elle n’aimait pas ce genre de spectacle.
Au centre de la scène se trouvait une grande cage recouverte d’une toile noire. La cage s’agitait et l’on entendait distinctement des grognements. Le cri aigu d’une femme effrayée s’échappa du public.
Cela fit rire le présentateur qui tira la toile d’un coup sec, très fière de lui.
Des murmures horrifiés parcoururent l’assemblée. La créature dans la cage ne pouvait en effet qu’être un monstre. Relevée sur ses pattes arièrres, la chose au traits lupins appartenait au domaine des cauchemars. Ses longs crocs dépassaient d’une machoire trop étroite pour être canine, ses griffes crochus agrippaient les barres avec férocité et ses yeux surtout ; des yeux de bêtes, rouges sang et fendus à la verticale, mais dont le regard luisant de haine était trop intelligent pour être celui d’un animal. Sa fourrure, épaisse et argentée, luisait sous les projecteurs d’un éclat sinistre.

Le sang de Kerala ne fit qu’un tour. Elle jeta un regard horrifié sur la créature dans l’arène. Quelque chose criait tout au fond de son être et elle comprit soudain ce qui lui avait si profondemment manqué.
« MALACHI ! »
Elle fut soulevée de panique : comment allait-elle faire pour le sortir de là ? Gigotant sur sa chaise elle estimait les risques possibles à courir là maintenant, tout de suite, dans l’arène et d’éclater la cage avec un sort.
C’est alors que le présentateur pris un tison chaud du bord de la scène et le pointa vers Malachi.
« Qui voudrait voir cette créature de l’enfer châtier tel qu’elle le mérite ? »
Il afficha une assurance demesurée et s’approcha de la cage, encourageant le public du regard.
Petit à petit les cris de terreur firent place à des cris excités ou haineux. Ce ne fut pas long avant que gobelets et autres déchets cartonnés voltigèrent en direction de la cage.
« - À MORT !
- POURRITURE !
- CRÉATURE MALÉFIQUE !
- BOUH, LE GROS LOUP !
- CRÈVE !!! »
Satisfait, le présentateur brandit de façon encourageant son tison vers Malachi. Celui-ci évita le coup, grognant férocement.
« NON ! »
Kerala s’était levée d’un bon. Soudain il n’était plus question de plan d’attaque, tout ce qui compté c’était de sortir Malachi de là.
Elle bouscula tout le monde sur son passage, ignora tous les cris de protestations, et atteint la scène en panique.
« Arrétez tout de suite ! », s’égosilla-t-elle.
Le présentateur et la cage n’étaient qu’à deux mètres d’elle. Malachi l’avait vu et lui faisait les yeux doux, le tison à dix centimètres de sa truffe oublié.
Le présentateur pris soudain un air sadique.
« Et pourquoi non ? »
Kerala eu l’impression qu’à présent il n’y avait plus gradins, public, arènes ; il n’y avait que la cage et le tison, le présentateur et Malachi. Tout était sombre à présent. Il faisait froid. Le rictus du présentateur semblait exagéré dans une grimace inhumaine. Il ressemblait à un clown fou. Fou et dangereux.
Kerala tremblait comme une feuille mais hurla avec assurance :
« Parce que je l’aime ! Vous ne pouvez pas me l’enlever ! Vous ne pouvez pas lui faire du mal ! »
Le sourire du clown ne devint que plus malicieux. Ses yeux brillaient d’une lueur sournoise, mêlée de triomphe.
« Mais moi aussi tu m’aimais avant, non ? Tu n’as pas eu de regrets à me voir mourir… »
Et soudain son corps entier se déforma, et sous le regard horrifié de Kerala ce n’était pas un présentateur qui se tenait devant elle mais Tahiri, ses beaux yeux verts scintillants de méchanceté et de haine.
Kerala faillit pousser un cri.Ce monstre était la copie conforme du jeune garçon dont elle était tombé sous le charme il y avait maintenant 3 ans : les mêmes cheveux auburn décoiffés, le même visage gamin, les mêmes taches de rousseur, le même sourire. Mais c’était le dernier sourire qu’elle l’avait vu arborer avant sa mort. Un sourire froid, cruel même.
« Tu ne l’as pas empêché ma mort à moi. Tu as vu Malachi me déchiqueter devant toi, et tu n’as pas levé le petit doigt, pas émit le moindre cri, n’est ce pas ? Et bien maintenant tu vas payer. Vous allez tous les deux payer. »
Et d’un coup sec il enfonca le tison dans le torse de Malachi.
« Nooooon ! Malachi ! »
Kerala voulu s’avancer, arréter Tahiri, se lancer devant son arme s’il le fallait, tant qu’elle n’avait plus a entendre le hurlement atroce qui émanait de Malachi, mais son corps ne pouvait pas bouger, elle était comme collée au sol.
C’est avoir désespoir qu’elle vit le corps de Malachi se faire transpercer et son sang couler, encore et encore, tandis que Tahiri riait d’une joie sadique.
Les larmes coulaient sous les joues de Kerala. Elle était impuissante. Totalement impuissante, et son ami se faisait tuer sous ses yeux.Elle ne pouvait le supporter.
Ses yeux brillaient d’une lueur folle, elle était secoué de tremblements violents, sur le point de craquer.
« ARRÉTE !!!!, vociféra-t-elle. CRÉVE OU DISPARAIT, MAIS ARRÉTE !!! »

Kerala se réveilla en sursaut, le cœur battant. Les larmes coulaient silenscieusement, mais elle était réveillée.
Elle se releva doucement dans son lit.
« Calme toi. Tout cela n’était pas réel. »
Elle se tourna vers sa droite. Malchi dormait tranquillement à ses côtés. Sa respiration seraine et régulière acheva de rassurer Kerala qui se blottit de nouveau contre lui. Elle enfouit sa tête dans la fourrure douce et chaude du loup-garou puis soupira d’aise.
« Juste un cauchemar », pensa-t-elle, avant de replonger dans un sommeil apaisé.